Étudiant en médecine : service sanitaire obligatoire en 2018

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Déjà proposée pendant la campagne présidentielle, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé qu’une mission serait lancée pour donner un cadre réglementaire au service sanitaire. Les étudiants en santé, dont les étudiants en médecine, devraient pendant trois mois, intervenir dans les écoles et les entreprises pour des actions de prévention.

L’intitulé exact est : « service sanitaire des étudiants en santé », il est annoncé pour la rentrée 2018a annoncé mardi la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Devant la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, Mme Agnès Buzyn a indiqué qu’une mission serait lancée « dès cette semaine », composée de deux professionnels, chargés de « proposer un cadre d’application et le champ d’intervention » des étudiants en santé. On ne sait toujours pas qui sera chargé de cette mission. On regrette tout de même, le manque d’implication des instances étudiantes. Indispensable dans ce type de processus.

« L’idée est que nous ayons le résultat de cette mission dans trois mois et que d’ici la fin de l’année nous puissions, pour 2018, proposer aux établissements qui forment les professionnels de santé, les facultés de médecine, mais aussi les écoles d’infirmières un cadre réglementaire et un champ d’intervention », a expliqué la ministre, avant de conclure : « L’idée est qu’on puisse commencer dès la rentrée de septembre 2018. »

Le programme du président prévoyait des missions de prévention « dans les écoles, les entreprises, pour des actions de prévention ». Cependant, ces actions de prévention étaient déjà accessibles aux étudiants en santé via les options. La mise en place de ces 3 mois peut aussi augmenter les inégalités entre les universités. Ces missions de prévention risquent fortement d’être appliquées de façon différente entre les universités. La formation des étudiants en médecine est centrée aujourd’hui sur la préparation des ECNi. Des universités vont en faire un véritable outil de préparation aux examens, notamment les universités qui possèdent les plus grands effectifs de professeurs. Les universités parisiennes, pour ne citer qu’elles. Les autres ne pourront optimiser ces 3 mois, qui seront alors perdus.

Sans une définition précise et une application stricte de ce futur service sanitaire, les 3 mois seront particulièrement utiles pour une partie des étudiants en médecine, et une véritable perte de temps pour d’autres. C’est donc une affaire à suivre. N’hésitez pas à nous dire dans les commentaires, comment vous voyez ce service appliqué dans votre université.

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