Voici un titre que pourrait faire trembler les 6ème année, comme il pourrait réjouir les plus jeunes. Cette phrase a été prononcé par le patron des doyens au congrès de l’Ordre. Les carabins ne s’attendaient pas à un telle sortie, pourtant la phrase est lancée, et elle fait déjà le tours des réseaux sociaux.

« Les ECN seront supprimées, c’est la pire chose qui existe », a lancé le Pr Jean-Luc Dubois-Randé, sans préciser par quoi cette épreuve serait remplacée, ni proposer une ouverture sur une autre méthode de sélection.

Le principale problème des épreuves actuelles, est comme nous le soulignons assez « l’énorme pression » qui est mise sur les près de 9000 candidats chaque année. Les enquêtes sur l’état mental des étudiants en médecine sont toutes édifiantes. Une grande partie du stress serait du à cette épreuve des ECN, sans oublier l’ambiance qui pèse sur les étudiants dans les services, et le manque de reconnaissance.

Pour une formation plus professionnalisante

Le Pr Dubois-Randé planche actuellement avec Quentin Hennion-Imbault, ancien représentant de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), sur une éventuelle refonte du 2^e cycle des études médicales et de fait des ECN. Leur rapport est attendu en décembre. Devant une large assistance, le doyen de Paris-Est Créteil a livré quelques premières pistes.

La réforme du second cycle qui est en route permettrait aux étudiants de « construire leur projet professionnel » et de « valoriser leurs compétences » avec des doubles cursus ou une formation au management.

« Les stages en ambulatoire commenceront dès la 3^e année, a-t-il par ailleurs affirmé. Les étudiants doivent connaître les différents exercices en dehors de l’hôpital. »

Le dernier rapport de l’IGAS-IGAENR, qui a été diligenté suite au scandale des ECNi 2017  plaident pour une refonte drastique des épreuves pour 2019, qu’il s’agisse de la conception des sujets ou de l’organisation globale des ECNi.

My Medecine reste naturellement à l’affut de toute nouvelle information sur le futur des ECN.